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S'inscrire23 musiciennes québécoises qui déplacent de l'air!
En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, pourquoi ne pas vous faire découvrir des musiciennes de chez nous?
Rachel Therrien, trompette
(crédit photo Claudia Raymat)
Rachel Therrien est trompettiste (artiste Schilke), compositrice et productrice travaillant entre New-York et Montréal. Elle est considérée comme l'une des musiciennes jazz les plus prometteuses de sa génération (Downbeat, All About Jazz, Radio-Canada). Rachel est reconnue mondialement comme trompettiste et improvisatrice.
Son sixième album Mi Hogar a récemment été publié sous l'étiquette Outside in Music et comporte des compositions originales et arrangements respectant le style de jazz latin. Elle joue souvent aux côtés de musiciens de renom dans le monde du jazz et de la musique comme : Tony Allen, the Grammy winner Arturo O’Farrill & Afro Latin Jazz Orchestra, DIVA Jazz Orchestra, Ostara Project (groupe sélectionné aux Junos 2023), Roberto Fonseca, Michel Legrand, Pen Peplowski, Pedrito Martinez, Claudio Roditi, Ingrid Jensen, Anat Cohen, Miggy Augmented Orchestra, Darcy James Argue & Secret Society, Mariachi Flor de toloache, Yacouba Sissoko, Benito Gonzalez, et bien plus.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
Un conseil que je donnerais a un.e jeune musicien.ne c'est de rêver, rêver encore plus, et ne jamais arrêter de rêver. Ce n'est pas toujours facile de vivre avec l'instabilité et l'insécurité de la vie musicale professionnelle, mais tout commence par un rêve, et chaque projet commence par une idée.
Avoir la liberté de faire ce qu'on aime vraiment c'est une opportunité qui vaut la peine de tout le travail qu'on doit y mettre. Finalement, profiter de la jeunesse pour faire tout ce qui te permet d'explorer, de grandir, de rêver plus encore. Voyage, vas voir le monde, vas dans les jams, laisse-toi la place de grandir comme musicien.ne et surtout, le plus important, sort de ta zone de confort le plus souvent possible!
Élisabeth Provencher, saxophone
Originaire de Victoriaville, la saxophoniste Élisabeth Provencher est diplômée du Cégep St- Laurent et de l’Université McGill avec mention d’honneur en interprétation jazz. Elle a reçu une bourse du Conseil des Arts et Lettres du Québec pour le lancement de son premier album à l’Astral, Le monde adulte, qui est sorti en juin 2021. Vous avez pu l’entendre sur la plupart des chaînes radio jazz du Québec et en entrevue à Quand le Jazz est là avec Stanley Péan, Jazz actuel, à Jazz Bazar et ainsi qu’à Ici Première Estrie. En novembre 2021, elle a fait partie de la série Jazz en rafale live cam : Cheffe de jazz. Elle a également participé à l'émission Jazz à vue en juin 2022 à MaTv.
Suivez Élisabeth et ses projets
Elle a sorti son premier album Le monde adulte en juin 2021 et son deuxième album, à titre de leader et de compositrice, Le convoi des oies sortira en octobre 2023. Elle fait également partie du Burning BRASs Band, une fanfare composée uniquement de femme et de personne non binaire, à connotation féministe. Elle est également en préparation de l’album du duo Bel and Quinn qui sera enregistré en avril 2023.Il sera également possible de la voir et de l'entendre durant tout l’été 2023 dans la comédie musicale de Juste pour Rire HAIR mise en scène par Serge Denoncourt.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Fonce, quoi qu’on te dise. On m’a souvent découragé dans mon parcours et j’ai appris à prendre cela comme de la "drive’’ dans ma carrière et de croire en moi malgré tout. Suis ton cœur et fonce."
Élisabeth joue sur un saxophone alto Selmer Série II Jubilee édition limitée depuis 2010, Bec Meyer médium ouverture 7, et les anches Roberto’s Woodwind 3 1/2 médium.
Léanne Téran-Paul, hautbois
(crédit photo Ludovic Rolland-Marcotte)
Léanne obtient en 2022 une maîtrise avec distinction en hautbois et en musique de chambre dans la classe de Lise Beauchamp, au Conservatoire de musique de Montréal. Dans le but de se spécialiser en répertoire d’orchestre, elle étudie à présent auprès de Vincent Boilard, à l’Université de Montréal. En 2019, elle a été sélectionnée pour la finale du Concours de musique classique de Lanaudière, dans la catégorie concerto provinciale, et a pris part à la tournée TD de l’Orchestre national des jeunes du Canada. Elle a participé à l’enregistrement de l’album L’Autre de la chanteuse Mathilde Duval-Laplante, sorti en 2021, et touche très souvent à la musique contemporaine, notamment avec le Nouvel Ensemble Moderne et l’ECM+, qui l’a invitée à participer au concert Génération PLUS! comme chambriste.
Elle occupe le poste de hautbois solo à l’Orchestre symphonique de Drummondville et, en tant que pigiste, elle joue avec plusieurs ensembles de la province, notamment l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre symphonique de l’Estuaire et l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Bien que passionnée par la musique orchestrale, Léanne prend plaisir à explorer de nombreux autres genres. Elle fait d’ailleurs partie du quintette à anches 5ilience, premier ensemble de ce genre au Québec. Enfin, elle enseigne le hautbois à des jeunes du secondaire dans plusieurs écoles à vocation musicale.
Suivez Léanne Téran-Paul et ses projets
Si j’avais un conseil à donner à un.e jeune musicien.ne, je crois que ça serait surtout de persévérer et de ne pas oublier que la musique, ça prend du temps. C’est important de trouver une formule et un chemin qui nous conviennent et de ne pas trop se comparer aux autres, parce qu’on est tous différents. Il faut tenter d’atteindre un bon équilibre entre exigence et patience.
Camille Renaud, trombone
Originaire de Trois-Rivières, Camille Renaud a débuté le trombone à l’âge de 12 ans. À 15 ans, elle entre au Conservatoire de musique de Trois-Rivières où elle étudie avec Robert Ellis. Elle fera ensuite son Baccaclauréat en trombone à l’Université McGill avec David Martin. En 2013, Camille débute ses études à la Musikhochschule de Trossingen en Allemagne avec Abbie Conant où elle remporte en 2016 le premier prix du concours annuel de la Hochschule “Iris Marquart”.
Après de multiples stages de perfectionnement avec le Stuttgarter Philharmoniker, le National Academy Orchestra of Canada et le Lucerne Festival Academy Orchestra, elle décrochera un contrat temporaire avec le Detmolder Theater comme trombone solo. Par la suite, Camille fût trombone solo du Bremer Philharmoniker de 2018 à 2021. Camille est régulièrement invitée par plusieurs orchestres en Allemagne comme musicienne surnuméraire. Elle est invitée à se produire avec le Deutsche Radio Philharmonie de Sarrebruck, le Hamburger Symphoniker, NDR Hannover, et plusieurs autres. Depuis 2021, Camille est trombone solo du Trier Stadttheater, membre de l’ensemble de trombones le Dodécabone, ainsi que professeur de traits d’orchestre à la Musikhochschule de Trossingen.
Camille joue sur un trombone alto et un trombone ténor fabriqués par Hans Kromat en Allemagne, où elle réside actuellement. Ce sont des instruments de qualité fait avec passion par un artisan fantastique. Son trombone basse est un Bach, qui a également été modifié par Monsieur Kromat.
Karine Gordon, trombone
Originaire du Centre-du-Québec, Karine a toujours été une grande passionnée de musique. Tromboniste de formation, elle dédie sa carrière à la performance de son instrument, à l’enseignement de la musique et à la direction musicale. Présente sur la scène montréalaise, vous pouvez l’entendre comme pigiste dans de nombreux ensembles jazz\pop (David Jalbert, Yelo Molo, “Winterreisse” avec Philippe Sly, Orchestre National de Jazz, etc). Elle a aussi participé à l’album de Miss Sassoeur “Giggles” ainsi qu’à l’album de Christine Tassan et les Imposteures intitulé “Django Belles”.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
“Ne laisse pas les autres définir qui tu devrais être comme musicien.ne. Ouvre tes oreilles, suis ton
cœur, et toutes les opportunités sont des occasions de trouver ta place dans la communauté!”
Maryse Côté, trombone
Maryse est originaire de Sherbrooke, où elle a commencé son parcours musical en concentration musique en passant par l’école Sacré-Coeur, puis Mitchell-Montcalm pour poursuivre au cégep en double DEC musique et science administrative. Elle est maintenant bachelière en musique de l'Université McGill et en enseignement de la musique primaire et secondaire de l’UQAM.
Aujourd'hui, elle est tromboniste à l'Orchestre Symphonique de Sherbrooke et avec le Big Band Blok Note de Montréal. Maryse est également spécialiste en musique au Centre de service scolaire Marguerite–Bourgeoys depuis 1994 : elle est responsable du département de musique de l’école secondaire des Sources, directrice de l’Harmonie des Sources, de l’harmonie junior et de la Sinfolie des Sources. L’été, Maryse est directrice de la 1re et de la 4e session au Camp Musical Val-des-Sources, anciennement connu sous le nom d'« Asbestos », tout en y cumulant les fonctions de professeure de trombone, d'euphonium et de tuba ainsi que de directrice musicale du stage band. Il va sans dire que cette femme impliquée s’investit dans les arts puisqu'elle est également membre du C.A. de la salle Pauline-Julien.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Amusez-vous avec votre instrument, trouvez le plaisir de jouer!Il faut se faire confiance et, surtout, persévérer."
(crédit photo Gabrielle Valevicius)
La pratique artistique d’Émilie Fortin tourne autour de trois axes : la création de nouveau répertoire via une étroite collaboration entre interprète et compositeur.trice, l’exploration de nouveaux sons à travers l’improvisation ainsi que la pédagogie. Cherchant constamment à enrichir le répertoire de la trompette, elle a participé à la création de plus d’une cinquantaine d’œuvres. Depuis 2018, elle est également la directrice artistique du collectif de solistes Bakarlari, qui se dédie à la musique contemporaine et de création en version solo en offrant des expériences de concert qui sortent du cadre traditionnel.
Elle est également membre de l’ensemble torontois Freesound, qui se consacre à la musique contemporaine sous toutes ses formes, et du duo de mime sonore improvisé ék, avec le tromboniste Kalun Leung.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
Mon conseil pour les jeunes musiciens.nes serait de trouver dans quoi iels sont bons.nes et ce qui les fait vibrer, puis d’explorer ce monde. Lorsque nous sommes à l’école, la majorité du temps est passée à se faire dire ce qui ne fonctionne pas, ce que nous devons améliorer. Bien sûr, c’est nécessaire pour progresser, mais en même temps, l’université finit par nous faire rentrer dans un moule qui ne convient qu’à environ 1% des gens. Il y a un monde de possibilités en dehors des institutions, et, de mon côté, bien que j’ai eu besoin de mes études pour progresser techniquement parlant, c’est lorsque j'ai fini mes études que je me suis le plus épanouie.
Finalement, dernier conseil: pratiquer parce qu’on se sent coupable n’est jamais viable à long terme. Être musicien.ne est un mode de vie, et il faut apprendre à se connaître et ne pas se comparer - ce qui fonctionne pour moi ne va pas nécessairement fonctionner pour les autres. Ça, je me le dis encore souvent aujourd’hui.
Eli Lajoie, saxophone
Eli Lajoie est une saxophoniste originaire de Montréal. Se produisant sur la scène locale et internationale, son jeu se démarque par une habileté technique hors pair, un son large et puissant ainsi qu’une aisance à l’improvisation. Elle a entrepris son parcours scolaire au Cégep de Saint-Laurent en interprétation jazz et à poursuivie au réputé programme Jazz Performance de l’Université McGill d’où elle a récemment gradué en tant que membre de la société d’honneur Golden Key qui célèbre et reconnaît l’excellence académique des étudiants au sein des programmes universitaires.
Durant son parcours, elle a entre autres étudié avec les saxophonistes Alex Côté, Jean-Pierre Zanella, Rémi Bolduc et Donny Kennedy. S’étant produit au sein de différents ensembles au Festival International de Jazz de Montréal et au Festival de Jazz de Toronto, on a également pu l’entendre à une participation au concert Aspirations du batteur John Hollenbeck à la salle Tanna Schulich. Elle s’est également produite en tant que soliste aux côtés du saxophoniste Rémi Bolduc avec le Jazz Orchestra 1 de l’Université McGill. Plus récemment, on peut entendre Elisabeth performer avec le Burning Brass Band et le Swing Legacy Band en plus d’être musicienne pigiste.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Dans le monde professionnel, l’étiquette de travail est très importante. Il est essentiel de développer une excellente attitude dès l’école en même temps de travailler sur ses habiletés techniques, à l’improvisation, sa sonorité, etc. Lorsque vient le temps d’engager une personne pour un contrat, la personne ponctuelle, respectueuse et organisée sera engagée plutôt qu’une autre ne possédant pas ces qualités."
Eli joue sur un saxophone ténor Conn Lady Face (1939), un saxophone alto Martin Committee ‘The Martin’ (1956) et des embouchures Ted Klum Tonamax 6* et Meyer 6. Elle affectionne les anches Rico Royal 3 soft, La Voz Medium soft et la courroie SaxHolder Jazz Lab.
Martine Labbé, trompette
Martine Labbé est arrangeuse, compositrice, productrice, mentore et entrepreneure. Elle parcourt la planète depuis presque une dizaine d’années avec le Wesli band, représentant fièrement la musique québéco-haïtienne, et a joué sur scène dans près de 20 pays. Détentrice d’un diplôme avec mention de l’Université Concordia, spécialité jazz, elle a occupé une chaise dans plus d’une dizaine de big band montréalais, dont certains avec qui elle a enregistré plusieurs albums, notamment avec Beth McKenna. Elle a lancé son premier album Protea de façon indépendante en 2017, avant de poursuivre son parcours au Maroc, où elle a co-fondé 3ZEM, boîte de production et de gestion, et partagé la scène avec des musiciens tels que Jamal Nouman en version orchestre de chambre, Neta Elkayam qui modernise le répertoire marocain juif et Meryem Aassid qui donne une touche jazz à la musique traditionnelle amazighe.
Suivez Martine Labbé et ses projets
Martine est présentement dans l'écriture de son deuxième album.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Suis ton cœur et prends soin de ta santé mentale, c'est le meilleur investissement que tu puisses faire pour ton avenir. Si tu peux aussi t'entourer de personnes bienveillantes, t'es parti·e pour la gloire!"
Martine joue sur une trompette Yamaha Xeno avec cloche en gold brass (YTR8345G) et des embouchures Shilke 12B4 ou 12A4A (pour la musique pop) et un flugelhorn Yamaha YFH631G.
Jessica Duranleau, cor français
Originaire de Sherbrooke, Jessica Duranleau est une corniste qui affectionne l’orchestre symphonique et la musique de chambre. Elle obtient son baccalauréat et sa maîtrise en interprétation au Conservatoire de musique de Montréal sous la tutelle de Nadia Côté et Marjolaine Goulet. En 2015, Jessica a interprété le Concerto no.1 en Mib de Richard Strauss accompagné par l’Orchestre symphonique des jeunes de Sherbrooke.
Elle participe à de nombreux stages en solo et en musique de chambre, à Orford Musique et au Domaine Forget, ainsi qu’à des stages d’orchestres tels que l’Orchestre de la Francophonie et l’Orchestre des Jeunes du Canada où elle a eu la chance de faire une tournée en Allemagne et en Écosse, et de se produire sur la scène du mythique du Konzerthaus de Berlin en 2018, et une tournée en Espagne en 2019. Vous pouvez l'entendre sur l'album Odyssey de l'Orchestre National des jeunes du Canada à titre de cor solo sur la mythique 5e Symphonie de Gustav Malher dirigée par Michael Francis. Jessica participe à la tournée en Corée du Sud avec l’Orchestre symphonique de Montréal, ainsi que la tournée en Amérique du Sud avec l’Orchestre symphonique de Longueuil lors de l’été 2022. Jessica est finaliste au concours OSM Manuvie en 2020. En 2020-21, elle remporte le prix d’excellence de l’Orchestre des jeunes du Canada.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Je conseille de toujours écouter son intuition et de travailler fort sans attendre le résultat immédiat. Ce travail paiera plus tard!"
Florence Rousseau, cor français
Née à Montréal, Florence Rousseau a été nommée troisième cor à l'Orchestre Symphonique de Montréal en 2022 où elle passe présentement son année probatoire au sein de l'ensemble. Elle est également troisième cor de l'Orchestre Symphonique de Trois-Rivières, et a joué avec beaucoup d'ensembles comme l'Orchestre National du Centre des Arts, l'Orchestre Métropolitain, l'Orchestre Symphonique de Québec, et les Violons du Roy pour en nommer que quelques-uns.
Florence est titulaire d'un Baccalauréat en performance orchestrale du Royal College of Music (London), où elle a étudié principalement avec Simon Rayner et Tim Jones. Elle est ensuite retournée à Montréal pour compléter une maîtrise en musique à l'Université McGill sous la tutelle de Nadia Côté. Elle a terminé ses études en complétant un Diplôme d'Artiste (traits d'orchestre) à l'Université de Montréal avec Louis-Philippe Marsolais.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Si je pouvais retourner en arrière et me donner un conseil en tant que jeune femme qui apprend le cor français, ce serait de trouver des modèles ayant une morphologie similaire à la mienne. C'est tellement facile d'être découragé quand nos seulement modèles sont les Stefans et Radovans de ce monde (des hommes imposant physiquement qui sont d'excellents cornistes) spécialement si vos professeurs ont une taille similaire. Mes cours avec Katy Woolley ont été un moment pivotal pour moi comme l'a été mes études avec Nadia Côté qui n'avait aucun doute que je serais capable de jouer aussi fort que les autres.
Isabelle Lavoie, trombone basse
Isabelle Lavoie est une tromboniste basse très active sur la scène musicale ontarienne et manitobaine. Elle travaille régulièrement avec plusieurs orchestres canadiens, dont le Canadian Opera Company Orchestra, National Ballet Orchestra of Canada, et le Toronto Symphony Orchestra. Elle a aussi été invitée à se joindre au Macao Orchestra et au Malaysian Philharmonic Orchestra en Asie à quelques occasions. Isabelle est présentement trombone basse solo avec le Winnipeg Symphony Orchestra pour 2022-2023, poste qu’elle a également occupé en 2018-2019. En 2016-2017, elle a été trombone solo avec le Thunder Bay Symphony Orchestra, et professeur de trombone à la Lakehead University.
Isabelle est très impliquée au sein de l’International Women’s Brass Conference, le Canadian Women's Brass Collective, et l’International Trombone Association. En plus de faire partie du Monarch Brass Ensemble aux États-Unis, elle est membre fondatrice du Canadian Trombone Quartet.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
Sois curieux. Étudie la musique qui t’inspire, apprivoise celle qui te rend inconfortable et écoute le plus de types d’artistes et instrumentistes possible. Intéresse-toi à l’histoire et la théorie. Assiste à tout plein de concerts et de classes de maître. Prends le temps de saisir l’essence de ce que tu joues, de comprendre son contexte, et d’identifier le message ou l’émotion que tu désires communiquer. Enregistre-toi et écoute-toi sans jugement. Deviens ton propre professeur, et pose toujours des questions.
Sois un.e bon.ne collègue. Respecte les gens avec qui tu travailles, supporte-les et célèbre leurs succès. Sois toujours préparé et à l’heure. Apprends à être flexible. Sois patient et bienveillant envers les autres.
Elyze Venne-Deshaies, saxophones & bois
(crédit photo Vincent Ethier)
Elyze Venne-Deshaies est multi-instrumentiste (famille des bois, chant, claviers et électroniques), pigiste, arrangeure/compositrice, improvisatrice et professeure de musique. Elle joue de la clarinette depuis 25 ans et du saxophone depuis 21 ans. Doublement diplômée des deux techniques en musique du Cégep de Saint-Laurent, Venne-Deshaies continue par la suite ses études en jazz performance à l’Université Concordia et en interprétation classique à l’Université de Montréal.
Elyze joue sur une Clarinette : R-13 Buffet-Crampon avec une ligature Marc-Jean, un bec Vandoren M30 et des anches D’addario Réserve 3 1/2+
Julie Richard, tuba
Musicienne, compositrice et travailleuse culturelle engagée, Julie Richard est activement impliquée dans les scènes artistiques et musicales montréalaises depuis près de 20 ans. Bien que diplômée en musique classique, elle s’investit également dans l’interprétation vocale, le jazz, la pop, les musiques expérimentales ainsi que les musiques africaines, tsiganes, juives et créoles.
Ayant pris part à de nombreuses tournées à travers le Canada et les États-Unis, elle a participé au festival SXSW et performé internationalement en Europe de l’Est, en France et en Colombie. Parallèlement à sa pratique musicale, le cheminement interdisciplinaire de Julie l’a amenée à travailler dans les domaines de la gestion artistique, de la psychologie d’intervention ainsi qu’en recherche et animation culturelle. Elle est aussi connue pour son implication dans la programmation des festivals Lux Magna et du festival Suoni per il Popolo.
Ses plus récents projets Les Angles Mortes la poussent à travailler à partir de fragments de compositions musicales créées par des musiciennes et compositrices noires ayant évolué majoritairement aux États-Unis, dans les années 1920. Le projet Black Ark a pour objectif de réhabiliter ces œuvres marginalisées de la musique classique produites par des femmes africaines-américaines. Il s’agit de retrouver, de réactualiser et de revaloriser ce qui reste de ces compositions pour qu’elles ne restent pas oubliées, pour qu’elles puissent, enfin, entrer en conversation avec l’histoire de la musique contemporaine. En composant elle ne cherche n’a pas à reconstituer avec exactitude les contours de ces compositions, il s’agit pour elle de poser un geste vivant, non linéaire, simultanément réparateur, transformateur et créateur.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Prends ton syndrome de l’imposteur et mets-le hors d’état de nuire. Si tu ne te sens pas à ta place, forge t’en une les possibilités sont infinies.Plan A ,plan B ou plan C, reste flexible. Bon voyage!"
Julie Houle, tuba
(crédit photo Étienne Gautier)
Julie Houle a un diplôme universitaire en musique classique (tuba). Elle est interprète, compositrice et arrangeuse et spécialiste en tuba dans les écoles à concentration musicale. Depuis 2007, son parcours est éclectique (fanfare, musique actuelle, jazz, pop, improvisation). Elle aime amener le tuba là où on ne le soupçonnerait pas! En 2013, grâce à la bourse de perfectionnement du CALQ, elle étudiera en France avec Michel Godard. Julie Houle a travaillé avec des artistes tels que; René Lussier, Yves Desrosiers, Jamie Adkins, Hugo Blouin, David Brunet (projet Antonio), la compagnie Strada, Ratchet Orchestra dirigé par Nicolas Caloïa (Roscoe Mitchell), Ensemble Super Musique, SMCQ, Marco Calliari, Bakarlari(Émilie Fortin), Keith Kouna, La Fanfare Pourpour, La fanfare Jarry, Susanna Hood (danse), Dâvi Simard, Émile Proulx-Cloutier, etc.
Elle a pris part à des tournées à travers le monde (Canada, USA, Europe et Asie) et a enregistré sur plus d’une quarantaine d’albums. En 2012 elle crée son projet DJU, une musique world-jazz-urbaine-poétique. Son album Fracas des racines a été en nomination au GAMIQ 2017.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Osez expérimenter les musiques en dehors de ce que vous connaissez pour continuer de faire évoluer l’artiste que vous êtes. Échangez avec les autres musiciens et musiciennes, car chacun a des connaissances qui nourrissent l’autre. Écoutez votre voix intérieure, lorsque vous avez envie de faire quelque chose (un projet) essayez-le, on ne sait jamais où cela peut vous mener! Ne laissez jamais quelqu’un vous décourager, les gens importants sont ceux qui vous aident à aller plus loin."
Marie-Chantal Leclair, saxophone
Marie-Chantal Leclair est une musicienne passionnée qui consacre l’essentiel de son temps aux musiques nouvelles. Musique contemporaine, électronique, improvisée, nouvelles lutheries, elle est de toutes les aventures. Au sein du quatuor de saxophones Quasar dont elle est directrice artistique, depuis sa fondation en 1994, elle a donné de nombreux concerts à travers tout le Canada, aux États-Unis ainsi que dans une dizaine de pays d’Europe. Elle a créé plus de 200 œuvres et mis sur pieds des projets couvrant différents domaines de création musicale. Lauréat de 10 prix OPUS, dont le prix « interprète de l’année », Quasar s’est également illustré à titre de soliste avec les orchestres symphoniques de Montréal, Longueuil et Winnipeg ainsi qu’avec le Hangzhou Philharmonic Orchestra.
Marie-Chantal est aussi régulièrement invitée à jouer avec d’autres formations de l’ensemble de musique de chambre à l’orchestre interprétant tant des « classiques » du répertoire pour saxophone que des créations. Pédagogue appréciée, Marie-Chantal Leclair enseigne depuis l’automne 2015 à l’École de musique Schulich de l’Université McGill. Elle a également donné des classes de maître et des conférences dans la plupart des grandes universités à travers le Canada ainsi qu’en Europe, notamment au Conservatoire de Bordeaux et au Conservatoire de Lucerne. Elle détient une maîtrise en interprétation de l’Université de Montréal et s’est perfectionné en improvisation auprès du flûtiste new-yorkais Robert Dick.
Marie-Chantal joue un saxophone soprano et alto de marque Keilwerth. Ses accessoires (becs, ligatures et anches) sont de marque Vandoren.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
Croire à ses rêves et oser les réaliser, persévérer. Entourez-vous et connectez, on ne se fait pas seul.
Laurence Neill-Poirier, clarinette
Laurence Neill-Poirier est une clarinettiste active sur la scène musicale montréalaise, où elle se produit régulièrement avec des ensembles de renom comme les Violons du Roy, I Musici, l'Orchestre Filmharmonique, l'Orchestre Metropolitain, l'OPCM et plusieurs autres.
Elle a complété Baccalauréat en interprétation avec la mention Grande Distinction de l’Université McGill sous la tutelle de Robert Crowley en 2010. L'année suivante, elle obtient un D.E.S.S en répertoire d’orchestre à l’Université de Montréal dans la classe d’André Moisan. En 2012, elle poursuit ses études à l'Université de Montréal sous la direction de Martin Carpentier, et complète sa maîtrise en répertoire solo.
Depuis le début de sa carrière professionnelle, Laurence participe à de nombreux projets d'enregistrements et de tournées, tant comme chambriste que musicienne d'orchestre.
En plus d'être en demande sur la scène musicale québécoise, Laurence est une pédagogue enthousiaste et impliquée. Elle enseigne présentement au Collège Notre-Dame ainsi qu'à l'école Joseph-François-Perrault.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
"Il faut être patient, car le milieu artistique est un milieu qui peut bouger lentement. Puis persévérer, mais tant que ça nous rend heureux. Enfin, il faut cultiver autre chose que la musique: que ce soit la lecture, le sport, le plein air, voyager, etc. Se découvrir soi-même à travers d'autres passions, ça aide à se sentir «à sa place». N'oubliez pas d'entretenir vos amitiés et vos relations amoureuses à travers votre carrière."
Marilène Provencher Leduc, flûte
Marilène Provencher-Leduc est titulaire d’un doctorat en interprétation de l’Université de Montréal et est également diplômée du Conservatoire de musique de Montréal. Animée d’une grande curiosité pour un répertoire de genre et style diversifiés, la flûtiste se perfectionne en musique contemporaine puis intègre la musique du monde et l’improvisation à sa pratique instrumentale. Comme soliste, elle est invitée par l’Ensemble contemporain de Montréal en 2019 (ECM+), l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières (2017), l’Ensemble contemporain de McGill (2018), la Société de Concerts de Montréal (2017), etc.
Elle se joint régulièrement à plusieurs orchestres au Québec et ensembles de musique variés.
Suivez Marilène et ses projets
Marilène joue sur une flûte traversière Brannen faite à la main à Boston, en argent massif avec un « lip plate » en or 14K. Elle adore aussi jouer sur sa flûte alto Sankyo, en argent, ainsi que son piccolo Yamaha YPC-81, en grenadille avec l’embouchure « wave cut ». Aussi, elle possède une tête en bois pour sa flûte, fabriquée à la main à Montréal par l’artisan Alexandre Lavoie.
Valérie Lachance-Guillemette, saxophone
Valérie est une saxophoniste, compositrice et musicienne pigiste née à St-Félicien au Lac-St-Jean. Elle complète un baccalauréat à l’Udniversité de Montréal en interprétation jazz après avoir fait une technique professionnelle de musique et chanson au Collège d'Alma.
Valérie à un groupe de compositions originales qui s’appelle Times New Woman et elle joue et travaille également avec la rappeuse queer Calamine, le band de funk Coco Rose et le band de rockabilly Mighty Nighters. Elle est l'une des cofondatrices et la compositrice du Studio Cornet qui est un nouveau studio de jeu vidéo. C’est elle qui s’occupe de composer la musique dans l’équipe et le studio va présenter leur premier jeu ''Papier Julien'' en 2023.
Valérie joue sur un saxophone ténor Selmer Super Action 80 et un bec de ténor Ponzol M1 avec des anches LaVoz MS de D'Addario. Elle possède également un saxophone baryton Selmer datant de 1975 avec un bec Otto-link 9 et elle utilise les anches Select Jazz 3H de D'Addario.
Geneviève Gauthier, saxophone
Établie à Montréal, Geneviève Gauthier est une saxophoniste se passionnant tout particulièrement pour l’improvisation libre et l’art sonore. Titulaire d'un baccalauréat en musique – interprétation jazz – de l’Université de Montréal (2003-2006), elle complète une maîtrise en enseignement des arts – musique – de l’Université du Québec à Montréal (2014-2019) lors duquel elle réalise un projet de recherche-action sur le développement des stratégies d’écoute en contexte de création musicale; ce dernier fortement inspiré par Pierre Schaeffer et Murray Schafer.
Très active sur les scènes jazz et free jazz, elle joue au sein de plusieurs ensembles et compagnies de productions, ainsi qu’avec de nombreux artistes en tant que musicienne pigiste. Depuis janvier 2019, c’est dans la ville de New-York (É-U) qu’elle perfectionne son jeu auprès du saxophoniste de renom David Murray.
"Je suis passionnée par le phénomène de l’écoute et de la création sonore qui offre un univers de possibilités. La magie vient du fait qu’il n’y a ainsi aucune limite dans l’utilisation de mon instrument et permet un aller-retour entre l’émergence sonore et affective si je peux l’exprimer ainsi."
Suivez Geneviève et ses projets
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
Ne jamais arrêter de se faire confiance, croire en ses rêves et être soi-même dans toutes les formes de musique que l’on peut jouer. Ne jamais essayer d’être quelqu’un d’autre musicalement et laisser couler les commentaires de puristes qui veulent t’empêcher de t’amuser en faisant toutes sortes de musique. Il faut aussi se respecter, se sentir respectée et se faire respecter pour notre travail en tout temps. N'oubliez pas que lorsque des portes se ferment, d’autres s’ouvrent. C'est aussi important de prendre soin de nous et prévenir les maux de dos en faisant attention à sa posture.
Mariane Pellerin, clarinette
(crédit photo Ludovic Rolland-Marcotte)
Mariane a étudié au Conservatoire de Musique de Montréal dans la classe de Jean-François Normand. Elle y obtient sa maîtrise avec distinction en avril 2022. Elle est boursière et lauréate au Festival Concours de Musique de Sherbrooke, au concours Cégep en Concert et au concours concerto OSJS en 2017. Elle participe aux stages d’Orford Musique, du Domaine Forget et à la Berlin Opera Academy.
Mariane est membre de l’Ensemble Cabestan, un quintette avec cordes avec lequel elle joue dans plusieurs régions du Québec dont elle est la cofondatrice.Elle fait également partie de 5ilience, un quintette à anches qui s’intéresse à la musique nouvelle, mais aussi à faire découvrir le répertoire pour cet ensemble, peu connu au Québec.
Son intérêt pour la musique de chambre et les petites formations la pousse à entretenir de bonnes relations avec ses collègues et de toujours chercher à passer de bons moments, en répétition, mais aussi avec le public.
Mariane joue sur une clarinette sib Yamaha CSVR, une clarinette en la Buffet Crampon R13, un bec Vandoren BD5 et avec des anches Gonzalez FOF.
Nadia Labrie, flûte
Nadia a sorti son 7e album en 2021 "Flûte passion : Mozart" sous étiquette Analekta. Cet album a eu plus de 4 millions de streams et a été en nomination au Gala de l’ADISQ dans la catégorie Album classique de l’année - Soliste et petit ensemble. Elle vient tout juste de terminer l’enregistrement de son 8e album "Flûte passion : Claude Bolling" présentant la Suite pour flûte et trio piano jazz de Claude Bolling. Cet album sortira à l’automne 2023. Pour ce projet, je vais enregistrer l’intégral des suites pour flûte de Claude Bolling qui forme une trilogie. Je m’intéresse également aux flûtes d’époque et je vais sortir prochainement une série de capsules web éducatives sur les flûtes et leur évolution à travers le temps.
Depuis 1998, Nadia forme avec sa sœur jumelle Annie Labrie le duo Similia, lequel a été cité «le meilleur duo flûte et guitare» par le magazine Classical Guitar du Royaume-Uni. Ensemble, elles enregistrent quatre albums sous étiquette Analekta: Cantabile, Nota del Sol, Fantasia, Dolce Vita. Leur album Nota del Sol a remporté le Félix dans la catégorie album instrumental de l’année au Gala de l’ADISQ 2004 alors que leur album Fantasia a obtenu une nomination dans la catégorie album classique de l’année au Gala de l’ADISQ 2006. Depuis sa formation, le duo s’est illustré sur la scène internationale en présentant plus de 500 concerts dans 13 pays, dont le Japon, la Chine, le Vietnam, Taiwan, Singapour, Hong Kong, l’Inde, la Bosnie-Herzégovine, la France, le Mexique, le Guatemala, les États-Unis et le Canada.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
Dans le domaine de la musique, le plus important est la persévérance. Il y a plusieurs possibilités de carrière (musicien d’orchestre, professeur, recording artist, soliste…) et je crois qu'il est important de choisir la voie qui nous anime, nous passionne le plus et de foncer. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est important de garder les rêves présents, les projets et de bien s’entourer afin de pouvoir les réaliser.
Corine Chartré-Lefebvre, cor français
Musicienne polyvalente, Corine a eu l’occasion de jouer tôt dans sa carrière au sein de plusieurs orchestres du Québec à titre de surnuméraire dont l’Orchestre des Grands Ballets Canadiens, l’Orchestre de chambre I Musici, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre Symphonique de Québec, l’Orchestre Symphonique de Montréal, Les Violons du Roy, l’Orchestre National Jazz et plusieurs autres. Elle occupe présentement les postes de quatrième cor à l’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières et tout récemment elle se joint à l'Orchestre Métropolitain à titre de 3e cor.
Toujours à la recherche de nouvelles expériences, Corine s’épanouit en musique de chambre en style et formation très variée dont en quintette à vent, sextuor à vent, quintette de cuivres, quatuor de cors, octuor de cors, trio avec voix entre autres. De 2011 à 2018, Corine est boursière de la Fondation de Soutien aux arts de Laval. Cette aide financière lui permettra de participer au concours du Prix d’Europe en 2018 et d’en être finaliste. En 2021, elle est aussi récipiendaire une bourse du fond Albert-
Devito de la faculté de musique de l’Université de Montréal.
Quel conseil donnerais-tu à un.e jeune musicien.ne qui pense à faire carrière en musique?
D’oser aller vers les gens pour alimenter sa passion. On est souvent seule dans notre salle de pratique, mais les collègues, amis et mentors sont nos meilleurs alliés dans l’apprentissage. Aussi, rester le plus authentique possible.